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ENCYCLOPÉDIE
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1855

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Tous les grands événements de l'histoire du christianisme, tous les personnages qui ont appelé sur eux les grâces particulières de Dieu, sont restés depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours dans la mémoire des hommes; leur popularité est donc universelle et constante. Néanmoins, elle s'est produite, à certaines époques et en certains lieux, avec un éclat inaccoutumé, qui, durant un laps de temps donné, a plus particulièrement appelé l'attention de la société chrétienne. C'est à ce moment que sont nées les légendes populaires, imaginaires et merveilleuses, les contes, les fables, dont le moyen âge nous a transmis un si grand nombre. Puis tout a disparu, et il n'est plus resté que des traces obscures de cette gloire supérieure momentanée. Ce fait s'est présenté un nombre infini de fois depuis les premiers siècles de l'ère chrétienne, et il en est résulté une certaine quantité de monuments apocryphes, suspects, fabuleux, que les grands critiques orthodoxes ont nécessairement laissés dans leur ombre. Ainsi les Bollandistes, dans leur immense et précieuse collection, ont à dessein négligé toutes les légendes dont le caractère d'authenticité pouvait sembler douteux, ou bien en empruntant aux époques suspectes, ils n'ont pas manqué de prévenir leur lecteur. C'est pourquoi, dans ce recueil si volumineux l'on trouve (1) M. Douhaire, dans un cours sur l'histoire de la poésie chrétienne, cycle des apocryphes, publié par rUniversité catholique il y a une quinzaine d'années, raconte ainsi l'histoire des légendes populaires et merveilleuses du christianisme : tent que sur deux espèces de monuments, ceux de l'art ecclésiastique et ceux de la poésie féodale Les recherches archéologiques modernes, dit-il, ne se por(P. 361 362). RAYNOUARD, DELARUE, FAURIEL. La poésie religieuse, issue de la foi, dont s'animait le temple, dont s'attendrissait le foyer domestique, sculptée sur les murs des églises, peinte aux vitraux, encadrée dans les rimes du jongleur profane, dont les monuments sont infiniment nombreux, hymmes, épîtres farcies, mystères, légendes, reste oubliée (p. 362). L'idée d'en écrire l'histoire n'eût pu venir au xvme siècle, pas même au XVII, car on n'admettait même pas que le christianisme eût une poésie, tant l'empire de la scholastique en avait altéré les notions, la renaissance ayant déclaré ce mouvement poétique une inspiration profane. Or la poésie, expression la plus élevée des idées et des passions (p. 363), émane plus abondante du christianisme; elle n'est pas bornée au rhythme du langage, elle est dans toute œuvre intellectuelle qui exalte la pensée (p 365-364). Son histoire comprend donc : la littérature sacerdotale (p 365), monastique et populaire. La poésie sacerdotale comprend les hymmes, les liturgies, les chants hiératiques, les formules rhythmiques et cérémonielles des offices. La poésie monastique, les ouvrages qui portent le sceau de l'inspiration monastique et qui sont marqués de cette empreinte frappante qui fait distinguer entre tous les monuments de l'art ceux des communautés religieuses (p. 365). La poésie populaire contient l'immense recueil des légendes populaires... Elle se divise en trois branches: les légendes relatives aux personnages évangéliques, aux saints de l'Eglise, aux personnitications imaginaires, sous lesquelles le moyen age a voile parfois ses conceptions les plus chères (p. 365). Le fonds très-uniforme de toutes ces légendes, semblable à celui des traditions héroïques de la Grèce, se compose d'une fable assez simple, qui remonte le plus souvent aux plus hauts temps de l'Eglise, et que le génie de la foule a successivement embellie et transformée (p.366). Les légendes de l'Evangile ont le plus d'unité, un développement plus simultané et forment un véritable cycle évangélique; moins homogènes, les légendes des saints forment néanmoins un cycle hagiologique; Le recueil des légendes imaginaires, telles que le Juif Errant, la Tarasque, la Gargouille, forme le cycle symbolique. Le cycle évangélique est le plus important. Simples traditions, crédules, puériles, de bonne intention, non authentiques assurément, documents d'histoire positive de nulle valeur, elles sont très-considérables comme témoignages d'histoire morale; les faits sont inexacts, mais la vie intérieure de la société chrétienne y est bien peinte; la riche source d'idées et de sentiments du nouveau culte s'épanche abondamment dans ces mythes... (p. 367). Ce cycle date des premiers jours du christianisme; du 1er au Ive siècle, il se forme silencieusement, se coordonne, se distribue en groupes. Il s'épand dans l'Orient du sein de la Judée; au ve siècle, il apparait en Occident... (p. 358). Quand les barbares ont rempli l'univers de ténèbres, mais en même temps sont entrés dans le sein du christianisme, les enseignements abstraits de la foi seraient-ils de quelque puissance? L'Eglise se tourne vers ces légendes naïves, leur rôle devient immense, elles entrent dans la liturgie, comme drames ou récits, oflices du Præsepe trois Mages, du Point du jour; dans les drames de la Blanche Rose [Hros witha ?] (p. 368). Dès le xr siècle, la ou de la Crèche, de l'Etoile, du Sépulcre, des légende evangélique sort du sanctuaire, se sécularise, et, dramatisée, est transformée de légende en dialogue. Les mystères de la Naissance et des Rois, de la Passion et de la Résurrection se multiplient déjà partout dans ce même x1° siècle (p. 569). Au xin2 s'organisent les sociétés dramatiques; la confrérie de la Passion de Padoue, de Paris, se propage dans toutes les gran les villes; ce mystère est la dernière période du cycle évangélique, la légende y atteint sa forme la plus élevée... Enfin le cycle évangélique s'élève en même temps jusqu'à l'épopée, jusqu'à ce qu'il s'éteigne dans le Paradis perdu et les derniers chants du poëme protestant de Klopstock. (p. 369). » (a)

La source commune de tous les monuments du cycle des apocryphes est dans les traditions merveil leuses répandues dès les premiers temps du christianisme, sur les personnages évangéliques... (P. 124.) Depuis le v siècle jusqu'au xvi", les traditions poétiques sur Jésus-Christ, sa mère et ses apôtres, jouirent, dans l'ordre des libres conceptions, d'une autorité illimitée... (p. 121). Les auteurs d'histoires de l'Eglise, les Compilateurs de matériaux pour ces histoires, les critiques de l'Ancien et du Nouveau Testament, s'en (a) Université catholique, 1837, t. IV, Cour d'histoire, etc., 1" leçon.

DICTIONN. DES LÉGENDES DU CHRISTIANISME.

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